Diagnostic/Commentaires

Il s’agit d’une entité très rare probablement sous-diagnostiquée. Elle a été décrite pour la première fois en 1999 par Lucke et al puis rapportée sous le terme de folliculite cristalline nécrosante en 2001 par Kossard et al (1,2). Elle touche un peu plus fréquemment les hommes que les femmes. L’âge médian de survenue est de 51 ans mais peut se voir à tout âge (20-72 ans) (2-4). Elle se présente cliniquement sous la forme d’une kératose folliculaire touchant préférentiellement la face et le dos (2-4). Une atteinte généralisée comme dans notre cas n’a jamais été décrite à notre connaissance. L’aspect histologique est typique. On observe un ostium folliculaire très dilaté contenant des dépôts cristallins biréfringents associé à une nécrose de l’épithélium pilaire plus ou moins importante (1-4). La physiopathologie n’est pas connue. Il semblerait que des bactéries ou des levures puissent jouer un rôle dans la formation de ces cristaux (1,2). Il n’existe pas de traitement spécifique. Les lésions régressent en général spontanément en plusieurs mois (2,4).

Références

Références 1. Lucke TW, Fallowfield ME, Evans A, Lowe JG, MacKie RM. Transepidermal elimination of urate-like crystals: a new perforating disorder ? Br J Dermatol. 1999;141(2):310-4.
2. Kossard S, Scurry J, Killingsworth M. Br J Dermatol. Necrotizing infundibular crystalline folliculitis. 2001;145(1):165-8.
3. Denisjuk N, Hilty N, Pfaltz M, Kempf W. Necrotizing infundibular crystalline folliculitis: a clinicopathological study. J Am Acad Dermatol. 2012;66(5):823-6.
4. Cardoso JC, Leonard J, Carton J, Calonje E. Multiple follicular papules on the back of an elderly man. Necrotizing infundibular crystalline folliculitis (NICF). JAMA Dermatol. 2013;149(10):1233-4.

Propositions de diagnostics