Cas 9 – Novembre 2020 – Carrefour Pathologie
RésoluFemme de 33 ans présentant comme principal antécédent un diabète de type I avec, depuis 2003, des lésions de nécrobiose sur les jambes.
En 2017, une ulcération difficile à cicatriser fait le lit d’un bourgeonnement verruqueux très suspect.
Description histologique
La lésion a intéressé une prolifération malpighienne légèrement exophytique, bien que plus endophytique, constituée de larges amas et travées infiltrant le derme, les sinus réalisés étant comblés de kératine.
La lésion est constituée de kératinocytes de grande taille ayant des cytoplasmes clairs ou laqués, en l’absence d’atypie cytonucléaire évidente, de mitose, on retrouve de nombreux abcès kératinisants à polynucléaires neutrophiles. L’infiltration se fait sur un mode pushing, avec en regard une inflammation à la marge tumorale, lymphocytaire, les lymphocytes pénétrant les lobules tumoraux. En superficie, il existe une hyperkératose importante, associée à de la parakératose.
Absence de dystrophie cytonucléaire d’origine virale.
Dans le derme sous-jacent présence de remaniements fibreux d’allure cicatricielle, les vaisseaux
sont dilatés. Dans la limite du prélèvement adressé, absence d’embole lymphovasculaire, d’engainement périnerveux.
L’épaisseur d’infiltration mesure 7 mm, dans la limite de ce prélèvement d’exérèse incomplète.
La lésion arrive au contact des limites latérales et profonde.
Il s’agit donc d’un carcinome épidermoïde bien différencié de type verruqueux d’exérèse incomplète, développé sur une nécrose lipoïdique.
Secco
Carcinome épidermoïde verruqueux
Laouar
Carcinome verruqueux
B Bonsang
Carcinome épidermoïde verruqueux
staroz
carcinome épidermoïde verruqueux ? Lésion virale