Cas 14 – Octobre 2017 – Journée de Dermatopathologie
Résolu
Présentateurs: Yoan Ditchi, Maxime Battistella
CHU: Hôpital Saint-Louis, Paris
Renseignements cliniques: Patient de 32 ans ayant pour principaux antécédents un séminome pur du testicule gauche, avec métastases ganglionnaires synchrones iliaques et rétropéritonéales, traité en 2014 par orchidectomie puis chimiothérapie adjuvante, et un hypogonadisme hypogonadotrope d’étiologie inconnue.
En 2011, apparition de lésions papuleuses érythémateuses confluentes formant une tuméfaction violacée indolore dont l’exérèse a été réalisée et dont l’histologie concluait à une dermo-hypodermite granulomateuse s’accordant avec une maladie de Verneuil. Récidive en 2012 au niveau axillaire bilatéral et nouvelle biopsie.
En 2011, apparition de lésions papuleuses érythémateuses confluentes formant une tuméfaction violacée indolore dont l’exérèse a été réalisée et dont l’histologie concluait à une dermo-hypodermite granulomateuse s’accordant avec une maladie de Verneuil. Récidive en 2012 au niveau axillaire bilatéral et nouvelle biopsie.
Diagnostic proposé: Lymphome T cutané primitif de type mycosis fongoïde chalazodermique non transformé.
Description histologique
Prolifération tumorale lymphoïde diffuse de densité faible à modérée, faite de cellules lymphoïdes généralement petites, plus rarement moyennes, aux noyaux de contours irréguliers, parfois sézaryformes. Il s’y associe un contingent histiocytaire abondant et de nombreuses cellules géantes ostéoclastiques, dans le cytoplasme desquelles sont présents des lymphocytes. L’épidermotropisme est modéré.
En immunohistochimie, les cellules lymphoïdes tumorales expriment le CD3 et le CD4, sans exprimer le CD8, le CD20 ou le CD30.
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